Offrir la vie éternelle (ou presque) aux feuilles !

Ma première tentative de "plastification conservatrice" de feuilles d'automne date d'il y a quelques années, lorsque j'avais eu la chance de pouvoir emprunter une plastifieuse (à la base pour faire des badges pour un concert, mais c'était trop tentant). Même si le résultat était plutôt sympa, je n'avais à l'époque pas renouvelé l'expérience car :

1) la machine infernale avait émis des grésillements de mauvais augure lors du processus => aïe aïe aïe elle va brûler => zut ma chambre aussi => adieu caution !

2) ladite machine ne m'appartenait pas, donc je n'ai pas eu le temps d'industrialiser la production...

L'an dernier, séduite par des magnifaïques feuilles de ginko biloba, j'ai décidé de sauter le pas et je me suis achetée une superbe plastifieuse !

Malheureusement, malgré la quantité (industrielle cette fois-ci) de feuilles collectées la très grande majorité de mes victimes a mal fini (moisies // desséchées // dévorées par une lapine très très vorace) pour cause de flemmingite aigüe... Bref la sélection (naturelle ?!) a fait son œuvre et les seules survivantes sont visibles ci-dessous (du ginko, qui survit effectivement à tout)

Même si ce n'est pas visible sur la photo, la plastification n'était pas encore optimale, et l'humidité résiduelle (oui, malgré le mois de flemme) a généré des bulles d'air assez disgracieuses...

Cette année, j'ai donc innové et j'ai le plaisir de vous présenter :

"LES FEUILLES PLASTIQUES ÉPISODE II : LE FER DE LA PROVIDENCE"

Eh oui, un fer à repasser ! J'ai cette fois-ci prélevé des feuilles de bambou, que j'ai soigneusement repassées (ça a pris 2 bonnes heures) entre 2 feuilles de papier cuisson (spéciale dédicace à l'amie qui m'a généreusement prêté son fer à repasser contre une lessive). Ca prend du temps, ça sent pas très bon, mais ça marche !

Il ne restait plus qu'à agencer la chose (oh labeur, oh souffrance), et voilà la merveille !